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4 maart 2008 16:21 | Leeftijd: 4  jaar
| Thema: Kennis en Cultuur, Duitsland

Livre :: La Résistance communiste allemande (1933-1945)


À en croire la plupart des historiens, « jusqu’en 1938, il n’y eut en Allemagne aucune résistance organisée ». Et l’on attribue souvent sa naissance, en 1939, à des aristocrates et des grands bourgeois. Quant aux ouvriers, à en croire David Schoenbaum, « ils furent incapables d’organiser la moindre résistance efficace. Les protestations marginales qui s’élevèrent de 1933 à 1939 étaient d’ordre économique et non politique ; elles reposaient, semble-t-il, non sur une opposition fondamentale mais sur une question d’horaires et de salaires. »
    Qu’était-il advenu alors du puissant Parti Communiste Allemand (KPD) ? Au moment de l’interdiction du KPD, ses formations paramilitaires comptaient plus de 100 000 militants. La Ligue Antifa comptait de son côté 250 000 membres. La répression nazie fit des vides terribles dans cette masse de militants aguerris et les rescapés qui n’avaient pas pu quitter l’Allemagne avaient le choix entre trois attitudes. Une partie d’entre eux, découragée par la terrible défaite du mouvement communiste, privée d’encadrement et intimidée par la terreur d’État, allait se retirer du combat politique, et un tout petit nombre allait collaborer avec le régime.
    C’est par dizaines de milliers qu’ils adoptèrent une position de résistance. Mais pour une majorité d’entre eux, il y avait loin de cette position à une action collective, organisée et efficace. Les organisations du Parti était démantelées, les cadres emprisonnés ou exilés, les sympathisants surveillés. Mais des organisations clandestines du Parti se constituèrent très vite et c’est l’histoire oubliée de cette résistance communiste que T. Derbent raconte dans son livre.
T. Derbent, La Résistance communiste allemande (1933-1945), éditions Aden, 10 euros, 240 p.


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