T. Derbent, « La résistance communiste allemande (1933 - 1945) », éd. Aden, 2008, 125 p., 10 euros.
T. Derbent, « La résistance communiste allemande (1933 - 1945) », éd. Aden, 2008, 125 p., 10 euros.
Selon l’histoire officielle, la résistance allemande au
nazisme fut le fait de quelques humanistes isolés, comme les étudiants
de la « Rose blanche » et des officiers qui tentèrent de tuer
Hitler le 20 juillet 1944.
La résistance communiste est tenue pour inexistante. Et
pourtant... Des saboteurs qui envoient par le fond des dizaines de
navires, des propagandistes qui publient et diffusent la presse
clandestine du premier au dernier jour du IIIe Reich, des guerilleros
qui résistent victorieusement aux détachements SS, des taupes qui
informent quotidiennement l’Armée rouge des plans de bataille
hitlériens, des ouvriers qui envoient au rebut la production de toute
une année d’une usine aéronautique...
Dans les usines, les prisons, les maquis, la résistance
antinazie des communistes allemands a été menée dans des difficultés
inconcevables et au prix de sacrifices inouïs. Cette lutte constitue une
page de gloire, mais aussi une expérience précieuse - ce qui permet
d’expliquer les misérables mensonges de l’histoire occidentale à son
sujet.